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TOUTE L'ACTU DE L'ECURIE

19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 15:45

 

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Le travail aux longues rênes peut être une aide précieuse dans le dressage du cheval, s'il est mené avec adresse, en soignant bien la cadence dans laquelle on travaille et si on ne laisse pas le cheval trop s'appuyer sur les rênes. Je ne parle pas ici du travail de présentation aux longues rênes, avec un cheval fini. Pour cela, on dresse d'abord le cheval et quand il est dressé on peut lui faire exécuter les mouvements qu'il connaît aux longues rênes.
En haute école, ces présentations doivent être faites avec des rênes qui vont de la bouche du cheval aux mains du cavalier sans passer par des anneaux, le cavalier doit resté collé à son cheval.
Dans le travail aux longues rênes envisagé comme une aide dans le dressage, il faut utiliser les anneaux et savoir où les placer, selon la hauteur que l'on veut et donner du placer au cheval.
Sur certains chevaux ultra-fin, avec des nerfs à fleur de peau, je crois que le travail aux longues rênes n'est pas conseillé

Le travail aux longues rênes permet de rassembler le cheval, en concentrant les forces du cheval en engageant fortement les postérieurs sous la masse, le rendant ainsi plus réactif. Vous devez en permanence sentir la dose de rassembler nécessaire à chaque exercice afin de ne pas trop imposer de pression au cheval.


Les principaux défauts :

Le cheval s'échappe ou fait demi-tour = il n'est pas encadré
Le cheval n'est pas droit = il se traverse et vrille son encolure
Le cheval se met en arrière de la main et s'encapuchonne.
Le cheval s'appuie fortement sur la main, il tire
Le cheval se défend, devient dangereux pour le cavalier
Le cavalier est mal placé par rapport au cheval
Le cavalier ne synchronise pas ses déplacements avec ceux du cheval
Le cavalier est en retard, il se fait tracter par le cheval
Les actions de mains sont trop dures ou la main perd le contact.

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 13:56

 L'exercice de l'épaule en dedans, bien pratiqué, donne de grands résultats car il allège, place et redresse le cheval.

 

Ce n'est que quand le cheval exécutera l'excercice avec facilité qu'on pourra passer à l'appuyer, exercice qui, malgré son analogie apparente avec l'épaule en dedans, est en vérité bien différent.

Il est nécessaire que le cheval reste dans la main, léger, et que la cadence avec laquelle il l'a entamé ne s'altère pas. Avant qu'un cheval n'appuie bien, on ne peut aborder un air de Haute Ecole quel qu'il soit.

 

Ayant bien mentionné que l'épaule en dedans est l'appuyer sont des exercices totalement différents, je ne veux pas omettre de dire que des transitions constantes de l'un à l'autre et de l'autre à l'un sont une des bases d'un bon dressage, d'un dressage basé sur l'allégement du cheval, et non sur sa contraction.

 

Plus cette gymnastique sera suivie, plus le cheval s'allégera et mieux il entrera dans le rassembler.

Ce qui est nécessaire dans ces transition, c'est que le cheval se ploie et se redresse sans perdre une parcelle d'impulsion, passant d'une position à l'autre, avec des aides invisibles et sans que s'altère la cadence.

 

Habituer le cheval à changer de direction sous l'action d'une même rêne, en conservant dans l'une des directions le pli et dans l'autre le pli inverse, le pousser avec les deux jambes dans ces deux positions, allonger et raccourcir les allures, soigner les transitions d'une position à l'autre, permettent de placer le bout de devant et de fixer la base de l'encolure.

Il est d'une grande importance qu'au commencement du dressage on laisse prendre à l'encolure la position qui favorise le mieux le développement de la force propulsive des postérieurs.

Ce qui est nécessaire, c'est de travailler l'encolure en accord avec l'arrière-main, avec sa position et son attitude.

On travaille, dans le dressage du cheval, toute la colonne vertébrale, du milieu des deux oreilles à l'insertion de la queue.

Si les postérieurs par manque de gymnastique, ne sont pas préparés à supporter le relèvement du devant, on compromet tout le dressage. On perd l'allure naturelle et on a recours à davantage de flexions à pied, le cheval en place.

 

Il ne sagit pas de quelques leçons, c'est un travail sans fin.

 

On travaille et on gymnastique les postérieurs, on fixe l'encolure et on la place par la flexion correcte et l'abaissement des hanches. On résout, après cela seulement certaines difficultés, par des flexions correctes, faites avec la préocupation d'une bonne attitude de l'ensemble du cheval, et la position d'encolure restera bonne durant toute la vie du cheval et la légèreté sera véritable.

 

C'est avec la plus grande prudence que doivent être demandées, à pied, les élévations de l'encolure. Il ne faut l'obliger à s'élever que petit à petit, sans employer la force, et à conserver sa position haute sans que le cheval, à son tour, force contre le bridon. Faire céder dans cette position, et, seulement alors, laisser le cheval fléchir la nuque.

 

L'Encolure du Cheval. Sa Mise en Place. L'Epaule en Dedans

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 12:49

Le Cheval n'est ni en avant, ni soumis, si la base de l'encolure n'est pas fixée, si son encolure est molle, se dérobant au contact de l'embouchure et à l'action des rênes.

 

On obtient pas une position élevée et fixe en tirant le cheval par en haut avec les rênes, ou en le soumettant à pied à des flexions locales. Ces flexions sont des plus utiles plus tard et dans certains cas, pour la légèreté.

On fixe la base de l'encolure, on donne une position élevée au bout de devant après avoir gymnastiqué les postérieurs, en les activant et en les obligeant à se fléchir.

L'abaissement correct des hanches est ce qui provoque l'élévation du bout de devant, et non le contraire.

 

C'est l'exercice de l'épaule en dedans, cerrectement éxécuté au pas, et surtout au trot, qui oblige le cheval à fléchir les articulations des membres postérieurs, les activant et obligeant le devant à se grandir.

Je ne commence jamais le dressage d'un cheval en lui donnant une autre leçon, mais oui toujours, que celle de l'épaule en dedans.

Le nécessaire est que les membres se croisent avec une nette flexion de toutes les articulations.

C'est une grande erreur de peser sur le dedans, cette erreur a celui de surcharger les membres qui ont à produire le grand effort. Il faut l'éviter en chargeant l'étrier de dehors : il faut se méfier de la soi-disant épaule en dedans, dans laquelle le cavalier tirant sur la rêne intérieure, penché de ce même côté, et reculant aussi sa jambe de dedans en picotant le cheval de l'éperon, oblige le pauvre animal à se déplacer latérlement en restant tordu : ce qui enlève son impulsion et l'amène à résister contre son cavalier.

 

La leçon du cheval est un enchainement d'exercices dans lequel ayant la préoccupation de la géométrie des figures, on met le cheval en position de les exécuter. Il faut placer et laisser faire. La position étant obtenue, il ne faut pas maintenir les aides qui commandent l'exercice, mais seulement celles qui ont à intervenir pour le contrôler.

 

l'Encolure du cheval, Sa Mise en Place, L'Epaule en Dedans (suite)  

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 16:18

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Le travail latéral n'est valable que si le cheval est impulsionné, cadencé, léger. Appuyer ce n'est pas se précipiter de côté, ce qui serait une façon de se défendre, c'est marcher de côté avec souplesse.

On n'entame pas un appuyer si le cheval n'est pas énergique dans son allure.

L'une des utilité de l'appuyer est de mobiliser les postérieurs qui doivent pousser la masse.

Rectifier un appuyer est difficile, sa réussite dépend surtout des conditions dans lesquelles on l'entame.

Dans l'appuyer au pas, le cheval ne doit pas faire des entrechats, il faut qu'il marche.

Il faut entamer l'appuyer avec une impulsion qui permette de conserver la même cadence, sans ralentir ni troter.

Si l'appuyer est bien préparé, on a plus qu'à se préocuper de la progression latérale.

Dans l'appuyer, il faut que le cheval aille à la rencontre de la main du côté où il appuie.

Pendant l'appuyer, il faut avoir la sensation que c'est le postérieur externe qui pousse la masse.

Dans l'appuyer, il faut envoyer votre hanche et votre corps vers votre coude intérieur, ce qui remplacera beaucoup l'aide de la jambe intérieure.

Si dans l'appuyer les hanches avancent trop, remplacer l'aide de la jambe extérieure par celle de la rêne extérieure.

Dans l'appuyer, on regarde l'endroit où l'on veut aller, cela aidera à mettre les épaules parallèles à celles du cheval.

On envoie le cheval à la rencontre de la rêne intérieure. Si l'avant-main ne travaille pas assez, la pousser avec la main extérieure.

Dans l'appuyer, il ne faut pas exagérer le pli, sinon on bloque l'épaule du côté où le cheval appuie.

Pour améliorer un appuyer ou vaincre une résistance, passer de l'appuyer à l'épaule en dedans jusqu'à ce que le cheval donne son côté intérieur, puis revenir à l'appuyer.

Dans un vrai appuyer, le cheval ne doit pas mettre un gramme de poids supplémentaire sur l'épaule intérieure. il faut veiller à ce que le cheval reste dans l'axe jusqu'au mur, sans précipiter les dernières foulées.

Avant d'entamer un appuyer, il faut veiller à l'impulsion pour ne pas avoir à pousser tout le temps pendant l'appuyer.

Dans l'appuyer, la jambe intérieure est la plus importante. C'est elle qui reçoit le cheval, qui maintient le pli et qui, au besoin, entretient l'impulsion.

Bien que dans l'appuyer les deux rênes aient des positions différentes, il faut penser à ce qu'elles aient toutes les deux la même tension, sinon on s'oppose au mouvement.

Il faut régler les problèmes d'appuyers par la rêne extéreiure.

Ilfaut placer le cheval dans la position de l'appuyer et, une fois entamé, il faut accompagner qu'avec l'assiette.

Pour l'appuyer, il faut appliquer aussi la règle qui consiste à cesser d'agir quand le mouvement est entamé. C'est une question de psychologie, la récompense à l'obéissance. Cesser d'agir, certe, mais garder les jambes près du cheval de façon à pouvoir intervenir rapidement.

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 13:29

Home 0480 petite

 

Si en montant un cheval, on ne sent pas s'il est ce jour-là plus décontracté ou plus raide, si l'on ne sait pas d'où vient cette rigidité, l'équitation n'est pas pratiquée comme un art.

 

Il n'y a aucun intérêt à forcer un cheval à exécuter tel ou tel mouvement.

Aucune valeur non plus.

Cela ne montre que l'imbécilité, la sottise et la vanité de celui qui le monte.

Une leçon donnée à un cheval, c'est avant tout une gymnastique rationnelle qui rend son corps décontracté et apte à exécuter sans effort tel ou tel mouvement.

 

Tout les systèmes qui ne sont pas basés sur une assiette impécable du cavalier, sur l'action impulsive ou décontractée de son buste influençant l'équilibre du cheval, sont des systèmes qui se fondent sur une seule expérience sans recourir au raisonnement.

 

Si l'action de la main n'est pas précédée par un ajustement du buste aux sensations reçues du dos du cheval et de ses postérieurs, la main fonctionne mal et ne peut que mal communiquer avec la tête et l'encolure.

 

Par contre, quand son action est précédée de l'ajustement du buste aux sensations reçues, le buste fonctionne comme le fléau d'une balance et la main collabore avec lui, son emploi est alors judicieux.

 

Il est bon de ne pas oublier que les doigts du cavalier se ferment et s'entrouvent : il les ferme au moment de la résistance, et juste à ce moment-là, et les ouvre juste au moment de la cession. Ainsi la main du cavalier fonctionne comme un filtre. On parle beaucoup de la légèreté de la main du cavalier, mais on oublie la légèreté des jambes.

Si les Jambes sont contractées et serrées contre les flancs du cheval, elles le compriment et ne transmettent pas l'impulsion.

 

Ce qui est encore plus grave, c'est que si elles sont plaquées, le dos du cavalier, son rein et sa taille sont contractés.

Evidemment, lors d'un écart ou d'un bond, on serre les genoux contre les quartiers de selle, mais, en temps normal, toute la jambe doit rester décontractée.

Il est évident que le corps du cavalier, assis correctement dans la selle, doit-être droit.

Nombreux sont les cavaliers qui prennent cette position pour être plus majestueux à cheval.

Or, la beauté pour celui qui regarde, c'est de pouvoir oublier le cavalier et avoir l'impression que le cheval se meut en liberté et sans effort.

 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 00:00

Etre en équilibre :

 

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La solidité du cavalier en selle ne dépend pas de la force de ses jambes ou de ses mains mais de l'équilibre de son attitude.

 

Le bien être du cheval et de son cavalier dépend de la justesse, de l'équilibre et de la relaxation de l'attitude du cavalier.

La façon de s'asseoir et de répartir le poids dans la selle, détermine l'assiette. Celle-ci permet de sentir, d'accompagner, d'amortir et de contrôler le mouvement du cheval.

Être correctement placé, c'est pouvoir travailler avec justesse et permettre au cheval d'apprendre, de s'épanouir et de s'équilibrer avec tout le confort possible.

 

L'assiette conditionne la stabilité cavalier/cheval, elle est le principale outil de communication, s'est l'aide majeure qui détermine l'équilibre. Toute modification d'attitude doit être voulue, contrôlée, maîtrisée.

 

Monter à cheval, c'est sentir, percevoir, être à l'écoute pour pouvoir communiquer.

Lorsque l'on est mal placé, déséquilibré, contracté et figé, on reste fermé. On ne peut être en harmonie dans cette attitude avec le cheval, on le gêne terriblement et cela devient un combat.

La mauvaise attitude est sans grâce et surtout inefficace.

Chercher la belle position, c'est chercher la réussite et le confort du cheval.

L'attitude doit évoquer la souplesse, l'adaptation de la position aux variations d'équilibre du cheval.

 

Mes petits conseils :

 

La partie centrale du cavalier, les fesses, le basin, reposent sur la selle.

La partie haute du corps, le rein, le dos, les épaules et la tête, est proche de la verticale.

 

Chaque élément repose sur la partie immédiatement inférieure.

 

La partie basse du corps, les cuisses, les jambes et les pieds, tombent naturellement vers le sol, à l'aplomb des fesses.

Les épaules, les ischions et les talons se placent sur une même ligne verticale.

L'angle cuisse/tronc est très ouvert. Le cavalier est en équilibre.

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 14:49

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La tendance est de débourrer les poulains trop rapidement et trop brutalement. Le pire est que ce débourrage rapide comprime le cheval dans des attitudes prématurément forcées ; il en résulte de fréquentes irrégularités dans les mouvements des postérieurs et des os creux. Evidemment, la longévité du cheval en souffre. Pourquoi voit-on encore des chevaux travailler encore à trente ans ? Certainement parce que le débourrage a été méthodique, rationnel et progressif. Ce n'est pas non plus en voulant transformer nos chevaux, aux allures naturellement assez courtes et au geste arrondi, en chevaux semblables à ceux de certaines races européennes que l'on va obtenir des résultats valables. On arrive à obtenir un geste plus étendu des antérieurs mais les postérieurs ne suivent pas, le dos devient concave et le mouvement basculant du galop souffre de cet abus prématuré du trot allongé. Si un cheval a un trot allongé naturel et en équilibre, je ne vois aucun inconvénient à le pratiquer assez tôt. S'il n'a pas ce trot-là, ce n'est pas en le forçant prématurément que l'on obtindra un bon résultat. D'abord il faut équilibrer le cheval, lui donner un certain degré d'arrondi pour qu'il puisse, à partir de postérieurs qui fonctionnent, allonger le geste des antérieurs. Les cavaliers oublient que lorsqu'on allonge un mouvement, il faut commencer ce mouvement avec l'idée de revenir au mouvement plus court, non par traction des rênes mais plutôt par un abaissement des hanches. Dans le même ordre d'idée, il faut aussi penser que dans cette phase de travail, le degré de ramener est proportionnel à la vitesse et à l'extension du mouvement. L'emploi prématuré des éperons est aussi un inconvénient qui a pour conséquence chez certains chevaux de les énerver et de les rendre insensibles à l'action impulsive des jambes, et chez d'autres de provoquer des contractions musculaires qu'ils conservent toute leur vie. l'emploi des rênes fixes doit faire l'objet de sérieuses réflexions. Il est d'extrême importance de savoir à quelle longueur on doit les ajuster, en fonction du dos du cheval, de la forme de son rein, de la sortie et de la forme de son encolure, savoir aussi à quel rythme on doit travailler le cheval. Il est bon de ne pas oublier que les rênes fixes et la longe sont les mains du cavalier et la chambrière les jambes. Intéresser quelqu'un à une conversation, c'est savoir quelle est la dose de relaxation et celle d'influx nerveux à laquelle il faut faire appel. Si la dose de relaxation est excessive, l'interlocuteur s'endort, si la dose d'influx nerveux est trop forte, il s'énerve ou se fâche. Il en est de même avec le cheval, puisque c'est justement ce dosage qui doit être la base de toute son éducation. combien de cavaliers oublient de regarder l'oeil du cheval et ses expressions ! C'est pourtant là qu'on se rend compte s'il est heureux ou pas. Dans le travail du poulain, il faut méditer sur l'emploi du trot enlevé, sasoir quand et combien de temps on doit trotter assis et si ce trot assis doit être exécuté avec une assiette légère ou une assiette plus profonde. Le trot assis doit être exécuté au moment où l'on sent le cheval en équilibre, sans résistance de poids, et l'assiette est plus ou moins profonde selon que l'on veut commencer à pousser ou seulement rester passif. Quant à la longueur de la leçon, elle doit être fonction des capacités physiques du cheval, de son tempérament et de son moral. On doit terminer la leçon en pensant au lendemain afin que le cheval l'entame avec un progès dans l'attitude et l'exécution des mouvements mais aussi en l'acceptant avec relaxation.

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