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TOUTE L'ACTU DE L'ECURIE

25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 13:56

 L'exercice de l'épaule en dedans, bien pratiqué, donne de grands résultats car il allège, place et redresse le cheval.

 

Ce n'est que quand le cheval exécutera l'excercice avec facilité qu'on pourra passer à l'appuyer, exercice qui, malgré son analogie apparente avec l'épaule en dedans, est en vérité bien différent.

Il est nécessaire que le cheval reste dans la main, léger, et que la cadence avec laquelle il l'a entamé ne s'altère pas. Avant qu'un cheval n'appuie bien, on ne peut aborder un air de Haute Ecole quel qu'il soit.

 

Ayant bien mentionné que l'épaule en dedans est l'appuyer sont des exercices totalement différents, je ne veux pas omettre de dire que des transitions constantes de l'un à l'autre et de l'autre à l'un sont une des bases d'un bon dressage, d'un dressage basé sur l'allégement du cheval, et non sur sa contraction.

 

Plus cette gymnastique sera suivie, plus le cheval s'allégera et mieux il entrera dans le rassembler.

Ce qui est nécessaire dans ces transition, c'est que le cheval se ploie et se redresse sans perdre une parcelle d'impulsion, passant d'une position à l'autre, avec des aides invisibles et sans que s'altère la cadence.

 

Habituer le cheval à changer de direction sous l'action d'une même rêne, en conservant dans l'une des directions le pli et dans l'autre le pli inverse, le pousser avec les deux jambes dans ces deux positions, allonger et raccourcir les allures, soigner les transitions d'une position à l'autre, permettent de placer le bout de devant et de fixer la base de l'encolure.

Il est d'une grande importance qu'au commencement du dressage on laisse prendre à l'encolure la position qui favorise le mieux le développement de la force propulsive des postérieurs.

Ce qui est nécessaire, c'est de travailler l'encolure en accord avec l'arrière-main, avec sa position et son attitude.

On travaille, dans le dressage du cheval, toute la colonne vertébrale, du milieu des deux oreilles à l'insertion de la queue.

Si les postérieurs par manque de gymnastique, ne sont pas préparés à supporter le relèvement du devant, on compromet tout le dressage. On perd l'allure naturelle et on a recours à davantage de flexions à pied, le cheval en place.

 

Il ne sagit pas de quelques leçons, c'est un travail sans fin.

 

On travaille et on gymnastique les postérieurs, on fixe l'encolure et on la place par la flexion correcte et l'abaissement des hanches. On résout, après cela seulement certaines difficultés, par des flexions correctes, faites avec la préocupation d'une bonne attitude de l'ensemble du cheval, et la position d'encolure restera bonne durant toute la vie du cheval et la légèreté sera véritable.

 

C'est avec la plus grande prudence que doivent être demandées, à pied, les élévations de l'encolure. Il ne faut l'obliger à s'élever que petit à petit, sans employer la force, et à conserver sa position haute sans que le cheval, à son tour, force contre le bridon. Faire céder dans cette position, et, seulement alors, laisser le cheval fléchir la nuque.

 

L'Encolure du Cheval. Sa Mise en Place. L'Epaule en Dedans

 

 

 

 

 

 

 

 

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